energy observer le bateau autosuffisant
La série documentaire consacrées à l’odyssée d’Energy Observer, saison 2 est en ce moment diffusée sur la chaîne planète+. Le message porté par cette aventure a clairement pour objectif de faire bouger les lignes des possibilités concrètes.
Ceci, afin de faire évoluer les mentalités et la perception du futur de la transition écologique. A l’origine de ce projet il y a son capitaine Victorien Erussard et l’explorateur Jérôme Delafosse. Montrer que cela est possible d’agir contre le réchauffement climatique par des actions concrètes sera toujours mieux que tous les beaux discours.
Energy Observer : retour sur un défi technologique
L’energy Observer est un bateau à hydrogène mis à l’eau en avril 2019. Fruit du reconditionnement d’un catamaran multicoque de course, il se veut être un laboratoire flottant qui teste un nouveau modèle d’architecture énergétique.
Il produit lui-même de l’hydrogène pour sa propulsion. A l’image de Solar Impulse qui cumule plusieurs records du monde, ce bateau teste de nouvelles solutions afin d’accélérer leur développement par la filiale de commercialisation EODev.
Fonctionnement du bateau
Équipé d’une pile à combustible comme pièce motrice maîtresse, le bateau se veut sur un modèle zéro émission et zéro impact carbone. Il n’émet ni particules fines ni Co2. Muni de 202 m2 de panneau solaires pour 34 Kwc et anciennement de deux éoliennes à axe vertical.
Sa vitesse est de 8 à 10 nœuds en moyenne. Le poids du bateau est représenté de moitié par les 130 Kwh de batterie qui font 14 tonnes. Il y a aussi 8 réservoirs d’hydrogène pressurisé à 350 bars pour un poids de 1,4 tonne.
Dernière amélioration technologique sur l’Energy Observer
Après de nombreux tests et des milliers de kilomètres parcourus en mer, les concepteurs se sont aperçu que les éoliennes embarquées freinaient le navire plutôt qu’autre chose. De ce constat est venu l’idée d’implanter ce nouveau concept d’ailes marines.
Concept créé par VPLP design, les « Oceanwings® » sont des ailes à géométrie variable pilotées par une intelligence artificielle. Le but avoué est de pouvoir adapter ce système sur des bateaux de transport existants.
Cela rendrait ces bateaux hybrides en énergie de propulsion. Selon les ingénieurs qui ont participer à la conception du projet, cela peut permettre d’économiser jusqu’à 70% en carburant.
L’avenir de la pile à combustible
La start-up Energy Observer Developments (EODev) produira des solutions hydrogène chez Eneria, à Montlhéry (Essonne). Ceci, grâce à une levée de fonds de 20 millions d’euros pour industrialiser et mettre en oeuvre la commercialisation des technologies nouvelles issues de la R&D dont le bateau-laboratoire Energy Observer a initier l’utilisation.
Les retombées économiques risquent d’être bien plus importantes que ce que l’on croit. Les retombées écologiques colossales et nous souhaitons de tout coeur le maximum de réussite et d’inovation à l’équipe d’Energy Observer.